La Bourse Énergie Monexpert, souvent désignée comme la Bourse CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), contribue à couvrir une fraction du coût d’installation d’une pompe à chaleur. Voici la liste des dispositifs qualifiés :

• Pompe à chaleur aérienne (air/air)
• Pompe à chaleur mixte (air/eau ou eau/eau)
• Pompe à chaleur souterraine (géothermique)

La Bourse Énergie Monexpert est accessible à tous. Elle est applicable pour l’installation d’une pompe à chaleur dans une résidence principale ou secondaire en France. La seule condition est que la résidence doit être âgée de plus de 2 ans.

La somme attribuée variera en fonction des interventions réalisées et de votre situation financière. Pour une installation de pompe à chaleur, l’enveloppe financière oscille entre 2 500 € et 4 000 €.

Pour une résidence principale, la Prime Énergie est cumulable avec MaPrimeRénov’, un soutien financier proposé par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH).

MaPrimeRénov’ est destinée aux projets visant l’amélioration de la performance énergétique effectués dans une habitation principale en France, à condition que celle-ci soit édifiée depuis plus de 15 ans. Cette prime est accessible à l’ensemble des foyers.

La Prime Coup de Pouce Chauffage complète avantageusement la Prime Énergie Monexpert. Elle est destinée à tous les foyers souhaitant troquer une ancienne chaudière contre une solution de chauffage plus verte, comme l’acquisition d’une pompe à chaleur.

Tous les ménages peuvent bénéficier de la Prime Coup de Pouce Chauffage. De plus, une majoration est prévue pour les foyers à revenus modestes ou très modestes, suivant les critères des barèmes MaPrimeRénov’ Bleu et Jaune.

Le montant attribué pour la Prime Coup de Pouce Chauffage dépend de vos ressources financières.

L’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) représente une offre de crédit sans intérêts, le coût des intérêts étant pris en charge par l’État.
Pouvant atteindre un montant de 50 000 €, il donne l’opportunité à tous les foyers de financer un ensemble de projets de rénovation pour améliorer l’efficacité énergétique, avec un remboursement étalé sur 20 ans. Dans ce contexte, il est possible d’inclure l’installation d’une PAC ainsi que d’autres interventions.

Si votre projet porte exclusivement sur la mise en place d’une PAC, vous pourriez recevoir jusqu’à 7 000 €.

Tous les foyers sont éligibles à l’Éco-PTZ, sous réserve d’engager des rénovations dans une habitation principale érigée depuis au moins 2 ans. Pour le solliciter, il convient de se diriger vers une institution bancaire collaborant avec l’État.

Tout comme MaPrimeRénov’, la version « Sérénité » de MaPrimeRénov’ est un dispositif proposé par l’ANAH, venant en remplacement de l’ancien programme « Habiter Mieux Sérénité ». Cette aide a pour objectif de soutenir financièrement l’installation d’une PAC, lorsqu’elle est intégrée à un ensemble de travaux visant une augmentation d’au moins 35% de l’efficacité énergétique du logement. Elle s’inscrit dans la démarche de réduction de la précarité énergétique et s’adresse principalement aux ménages à revenus modestes.

Le financement qu’elle propose couvre jusqu’à 50% HT des coûts de rénovation, avec un plafond fixé à 30 000 €.

Actuellement, il est possible de jumeler cette aide avec d’autres incitations comme l’Éco-PTZ, la TVA à taux réduit, le chèque énergie, et depuis l’été 2022, elle est également combinable avec la Prime Énergie Monexpert.

Le chèque énergie est un soutien financier accordé aux foyers en situation de précarité. Principalement utilisé pour couvrir les frais d’électricité ou de gaz, il est également possible, à la surprise de nombreux, de l’employer pour subventionner des projets de rénovation énergétique menés par un artisan labellisé RGE.

L’attribution de cette aide est automatique ; il n’est pas nécessaire d’en faire la demande. Les foyers éligibles la reçoivent directement à leur domicile par courrier.

La valeur du chèque énergie varie entre 48 € et 277 €, en fonction des revenus du ménage et du nombre de membres de la famille.

Mis en avant par le Crédit Mutuel et la Banque postale, le « prêt avance rénovation » cible les foyers à revenus modestes résidant dans des logements très énergivores. Ce prêt a pour vocation de complémenter MaPrimeRénov’. À ce jour, ce mécanisme est toujours en phase de développement.

Plusieurs collectivités locales offrent des soutiens financiers en matière de rénovation énergétique à leurs résidents. C’est le cas du chèque « Eco-Normandie » ou encore du dispositif Amelio initié par la Métropole Européenne de Lille, pour ne citer que ces exemples.

Les critères d’éligibilité et les montants attribués varient selon chaque entité territoriale. Il est donc vivement recommandé de se renseigner à l’hôtel de ville, au niveau départemental ou directement auprès de votre région pour avoir des informations précises.

Concernant les interventions de rénovation énergétique, un taux de TVA avantageux de 5,5% est appliqué, au lieu du standard de 20%. Ce taux est directement déduit sur la facture et concerne à la fois la main-d’œuvre et les équipements, tels que l’achat d’une PAC.